Un week end avant la fin du monde

click here Ce week end, en parcourant un portfolio sur des étudiants célébrant le sacre l’investiture de Donald Trump, je suis tombé sur cette photo.

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Sans commentaire, on peut se poser beaucoup de questions sur cette photo. La lecture en semble évidente, vu le contexte ça l’est moins. Je pense qu’elle est le résultat de la subjectivité du photographe.

Ce week end c’est comme si une bataille d’image s’était engagé de nouveau, une bataille très forte visiblement vu que l’on vient d’inventer le terme « Alternative Fact ». Le populiste n’est pas populaire mais le voudrait bien.

Ce doigt c’est celui que l’Amérique a dressé ce week end en se mobilisant un peu partout, de façon pacifique et volontaire. Celui du refus de se laisser abattre par une vision de la réalité déformée.

Souvenons nous en.

Déroulez SVP

readme buy it Depuis quelques temps, sur twitter sont apparu des fils à dérouler. Il s’agit de monologue sur un sujet de société ou un autre, où l’auteur ou l’autrice va se répondre et ainsi détailler son propos.

Je ne sais pas vraiment quoi penser de ce genre de choses.

Je vous souvent fleurir les réactions du genre « Écrivez sur un blog, non mais ». C’est vrai que c’est parfois peu commode de lire ces rouleaux du XXIe siècle, surtout quand les réactions sont nombreuses. J’ai vu que twitter avait un peu adapté la façon de les afficher pour suivre la tendance. Il existe même un système de moments pour regrouper des tweets mais je ne l’ai jamais vraiment vu utiliser jusqu’à présent (sauf une fois au chalet).

D’un autre coté, bien souvent ce genre de fil est écrit sur l’instant, pas vraiment programmé, ou les messages s’enchaînent les uns aux autres. Un post de blog n’aurait sans doute pas la même spontanéité, et ne susciterait pas les mêmes réactions. Souvent les sujets partent du cœur et sont très étayés, car ceux qui s’expriment semblent vivre pleinement le sujet. Souvent ce fil d’idée n’a pas non plus vocation à devenir pérenne, c’est le fruit d’un instant et, en cela, twitter est une plateforme intéressante pour ça.

En bref, comme je le disais au début, je n’ai pas d’avis tranché et vous?

Notes

  1. Le terme est assez drôle d’ailleurs, pourquoi faut il dérouler? Une référence aux parchemins antiques?

Vendredi Lecture : Louis Pasteur contre les Loups Garous

J’ai une enfant à la maison forte éprise de lecture. Du moment qu’elle a réussi à déchiffrer les caractères étranges qui composent les mots elle se balade toujours un livre en main et quelques autres à portée de cette même main.

J’ai tenté (assez vainement pour le moment) de lui partager quelques unes de mes lectures d’enfant et d’adolescent, hormis Harry Potter, pour l’instant ça n’a pas fonctionné, mais je n’ai pas dit mon dernier mot.

readme out site Elle essaie aussi le jeu inverse, avec plus de succès, et sort de sa bibliothèque quelques pépites dont je me régale. Ce livre là en fait partie bien entendue. A la base elle avait envie de me faire lire le précédent livre de Flore Vesco : « De cape et de mots ». Un grand succès jeunesse par une jeune autrice dont c’était le premier roman. Louis Pasteur contre les Loups Garous est donc son second roman.

Je dois dire que j’étais curieux en lisant le titre un peut WTF au premier abord. Mais j’aime bien les loups garous et Louis Pasteur me rappelle mon admiration pour les explorations scientifiques et les grandes découvertes du XIXe siècle. Le tout à un petit coté Steampunk à la française. Tout pour plaire. Et, comme prévu par ma descendance, je me suis laissé porter par cette histoire et ai dévoré ce roman.

Le roman est plutôt court (200 pages environ) et l’écriture est intense et très dense. En quelques mots bien choisis Flore Vesco arrive à planter le décor et décrire des personnages haut en couleur comme le professeur de chimie, très vieille école, Monsieur Ragout ou les élèves de l’école ou encore le concierge (très important celui là). De la même manière les décors sont plantés et les situations décrites avec un vocabulaire approprié à l’époque et au contexte scientifique. J’ai hésité plusieurs fois à ouvrir le dictionnaire pour en comprendre certains, peut-être que je le ferais à la seconde lecture. Le tout donne des phrases de grandes qualités qu’on aurait envie de déclamer à haute voix.

– A dix-ans, j’ai formulé ma première grande déduction scientifique : le résultat de toute expérience, c’est que celle-ci met toujours votre maman très en colère.

Autre point très intéressant, en dépit des éléments fantastiques et des raccourcis qu’elle prend avec la véritable vie de notre cher Louis  l’autrice réussi à nous plonger au coeur du XIXe siècles et ses travers. Comme toutes les règles contraignant le second personnage principal, Constance de Villeneuve Letang et que, celle ci, brise les unes derrière les autres plus ou moins volontairement.

La fin du roman laisse augurer plusieurs ouvrages dans la même veine à venir, j’ai hâte. En attendant n’hésitez pas à lire et faire lire cet ouvrage.

Notes

  1. Un genre que je croyais peu exploré mais en fait non pas tant que ça.
  2. A noter que le livre comprends contient une biographie badine de Louis Pasteur qui permet de le (re)découvrir.

Cette année je décide…

Après de multiples atermoiements, de réflexions en réflexions, cette année je décide de ne plus me prendre la tête pour écrire, photographier, dessiner, créer de manière générale et partager comme je l’entends.

Cela fait bien longtemps que j’essaie de choisir comment assouvir mes différentes passions  et mes envies créatrices, que je cherche à trouver une idée directrice, lancer des séries, suivre des projets1 mais bien souvent je consacre plus de temps à cette réflexion qu’à la vraie création. Bien souvent je me dresse aussi des barrières mentales et pense trop à la finalité plutôt qu’à l’action.

Alors cette année je vais faire sauter tout ça en posant quelques principes que je vais tenter de suivre.

Dans la diversité tu te plairas : écrire, dessiner, photographier, j’aime faire tout ça et je ne sais pas quoi choisir, donc autant ne pas choisir et ainsi se laisser le plaisir de créer, de tenter des choses, d’en réussir et d’en rater. Tant mieux si je reste un éternel débutant.

Ligne directrice point tu chercheras : Inutile de chercher une cohérence dans ce qui va venir, il n’y en aura pas. Je me laisse toute liberté d’écrire ici ce que je veux, de faire des séries photographiques ou pas, de refaire des choses déjà vues ou bien de tenter dans l’inédit. En bref se laisser le nez au vent, ouvert à l’envie qui s’en vient.

Où il te plaira tu publieras : A force de vouloir tout compartimenter dans des blogs, des tumblr, des zéros-sociaux, survient l’éparpillement et pourtant mon nom de domaine c’est bien pelmel. Alors tant qu’à faire autant s’en servir. Et, pour le moment, je pense conserver le design minimaliste de ce site.

Du temps pour faire tu te laisseras : C’est le plus important sans doute, prendre un peu de temps pour laisser l’inspiration venir, se réserver une heure de temps en temps (comme maintenant pendant que j’écris). Il est facile de se laisser déborder par le travail, le quotidien et voir les semaines passer sans rien faire. C’est peut-être une hygiène créative de se donner un peu de temps face à une feuille blanche et de laisser les choses venir. Au pire il y a toujours des exercices de ce cher Raymond Queneau.

Voilà donc dans les grandes lignes ce que je decide de faire cette année et mon credo sera que j’y crois dur comme faire.

PS : Ce billet a été inspiré par le projet 2017 d’Agoaye que je suivrais sans doute en dilettante.

Notes

  1. Je trouve ce mot très vilain dans un cadre personnel, si vous avez mieux je suis preneur