Quick Critique : Voitures, Fake Or Not ?

Auteur : Aurélien Bigo
Éditeur : Tana éditions
Nombre de pages : 110
Temps de lecture : Un aller entre Bordeaux et Soulac Sur Mer en TER (à peu près 1h30).

La collection Fake or Not est une collection de livres courts. Ils traitent de sujets autours de l’écologie qui sont souvent source de débats, de divergence d’opinions sur la base d’informations datées, erronées ou tronquées . Chacun de ces ouvrages vont permettre de se faire une meilleure idée sur ces sujets en répondant à une liste de questions. Chaque ouvrage est rédigé par un ou plusieurs chercheurs qui vont répondre aux différentes questions ouvertes en fournissant des répondes sourcées et vérifiables. C’est une petite réponse au principe d’asymétrie des baratins 1. On peut ainsi retrouver une ouvrage sur l’eau, un autre sur la décroissance, etc… Celui qui m’intéresse répond aux questions sur la voiture et, par extension, à la mobilité.

Comme vous pouvez le savoir si vous suivez mon blog 2 je suis très curieux du sujet de la mobilité, au point de me taper des ouvrages de vroomer ou de recenser une bibliographie embryonnaire sur le sujet. Par conséquent il était tout à fait logique que je cueille cet ouvrage dès que je l’ai aperçu en librairie. L’ouvrage est court et se lit rapidement, présentant les questions au travers de chapitres aérés avec une mise en page originale tendant vers l’infographie. Toujours en réponse au principe d’asymétrie du baratineur, il faut aller vite et présenter les informations clairement quitte à laisser le lecteur creuser par lui même les nombreuses références proposées.

Est-ce que j’ai appris grand chose? En tant que militant pour des mobilités par choix contre la mobilité par défaut, non pas vraiment. J’ai tout de même pris conscience de certains faits ou biais. Par exemple, le choix de la voiture principale n’est pas fait dans un objectif d’usage quotidien . On dimensionne souvent son achat dans un objectif de départ en vacances par exemple, ce qui représente un usage très faible dans l’année. Il y’a des pistes à creuser qui permettraient d’éviter les congestions dus à de grandes voitures vide. Ce n’est pas l’unique possibilité mais augmenter les offres en matière de location ou de destinations touristiques accessibles en train par exemple, peut avoir un impact fort.

A ce propos, anecdote personnelle, cette année nous avions envie d’aller voir l’océan. En utilisant un site à mettre en lien, nous avons découvert que nous étions « relativement » proche de Soulac-sur-Mer en train, en utilisant un Intercités puis un TER 3. Cette commune défend d’ailleurs une approche douce du tourisme, indiquant que tout peut se faire à pied. En pratique notre lieu de villégiature était situé en bord de départementale sans trottoir sécurisés, d’ailleurs rien n’était prévu pour ouvrir l’entrée piétonne. C’était drôle de taper le code du portail voiture pour ça. Pour le reste ça allait plutôt bien et l’offre en matière de transport, essentiellement TER, et de location de vélo était plutôt intéressante et nous avons passé une très bonne semaine sans utiliser à aucun moment une quelconque voiture. Nous avons just pris un bus pour visiter Bordeaux.

Pour le reste, l’ouvrage vous aidera à remettre les pendules à l’heure vis à vis de la voiture électrique 4, des usages de la voiture et sur l’ensemble des véhicules intermédiaires. Pour ça imaginez la citröen Ami mais en mieux. Nous manquons cruellement d’une offre en la matière. En résumé il y’a encore du travail mais les solutions sont là. Elles nécessiteront des changements d’habitudes c’est sur mais elles sont à prendre dès maintenant car une solution magique qui sauverait notre modèle actuel n’existe pas.

Je vous conseille cet ouvrage de référence et de l’avoir toujours près de soi pour se ressourcer et pouvoir apporter, y compris à soi même, aux questions qui se posent, les réponses les plus pertinentes sur ce sujet. Le sujet en vaut la peine.

Notes

  1. aussi connu comme Loi de Brandolini
  2. Merci beaucoup d’ailleurs, il vivote encore
  3. merci les régions françaises
  4. Spoiler : C’est plus propre, surtout en france où l’électricité est décarbonée mais ce n’est pas la panacée

Cette année je décide…

Après de multiples atermoiements, de réflexions en réflexions, cette année je décide de ne plus me prendre la tête pour écrire, photographier, dessiner, créer de manière générale et partager comme je l’entends.

Cela fait bien longtemps que j’essaie de choisir comment assouvir mes différentes passions  et mes envies créatrices, que je cherche à trouver une idée directrice, lancer des séries, suivre des projets1 mais bien souvent je consacre plus de temps à cette réflexion qu’à la vraie création. Bien souvent je me dresse aussi des barrières mentales et pense trop à la finalité plutôt qu’à l’action.

Alors cette année je vais faire sauter tout ça en posant quelques principes que je vais tenter de suivre.

Dans la diversité tu te plairas : écrire, dessiner, photographier, j’aime faire tout ça et je ne sais pas quoi choisir, donc autant ne pas choisir et ainsi se laisser le plaisir de créer, de tenter des choses, d’en réussir et d’en rater. Tant mieux si je reste un éternel débutant.

Ligne directrice point tu chercheras : Inutile de chercher une cohérence dans ce qui va venir, il n’y en aura pas. Je me laisse toute liberté d’écrire ici ce que je veux, de faire des séries photographiques ou pas, de refaire des choses déjà vues ou bien de tenter dans l’inédit. En bref se laisser le nez au vent, ouvert à l’envie qui s’en vient.

Où il te plaira tu publieras : A force de vouloir tout compartimenter dans des blogs, des tumblr, des zéros-sociaux, survient l’éparpillement et pourtant mon nom de domaine c’est bien pelmel. Alors tant qu’à faire autant s’en servir. Et, pour le moment, je pense conserver le design minimaliste de ce site.

Du temps pour faire tu te laisseras : C’est le plus important sans doute, prendre un peu de temps pour laisser l’inspiration venir, se réserver une heure de temps en temps (comme maintenant pendant que j’écris). Il est facile de se laisser déborder par le travail, le quotidien et voir les semaines passer sans rien faire. C’est peut-être une hygiène créative de se donner un peu de temps face à une feuille blanche et de laisser les choses venir. Au pire il y a toujours des exercices de ce cher Raymond Queneau.

Voilà donc dans les grandes lignes ce que je decide de faire cette année et mon credo sera que j’y crois dur comme faire.

PS : Ce billet a été inspiré par le projet 2017 d’Agoaye que je suivrais sans doute en dilettante.

Notes

  1. Je trouve ce mot très vilain dans un cadre personnel, si vous avez mieux je suis preneur