Cette année je décide…

Après de multiples atermoiements, de réflexions en réflexions, cette année je décide de ne plus me prendre la tête pour écrire, photographier, dessiner, créer de manière générale et partager comme je l’entends.

Cela fait bien longtemps que j’essaie de choisir comment assouvir mes différentes passions  et mes envies créatrices, que je cherche à trouver une idée directrice, lancer des séries, suivre des projets1 mais bien souvent je consacre plus de temps à cette réflexion qu’à la vraie création. Bien souvent je me dresse aussi des barrières mentales et pense trop à la finalité plutôt qu’à l’action.

Alors cette année je vais faire sauter tout ça en posant quelques principes que je vais tenter de suivre.

Dans la diversité tu te plairas : écrire, dessiner, photographier, j’aime faire tout ça et je ne sais pas quoi choisir, donc autant ne pas choisir et ainsi se laisser le plaisir de créer, de tenter des choses, d’en réussir et d’en rater. Tant mieux si je reste un éternel débutant.

Ligne directrice point tu chercheras : Inutile de chercher une cohérence dans ce qui va venir, il n’y en aura pas. Je me laisse toute liberté d’écrire ici ce que je veux, de faire des séries photographiques ou pas, de refaire des choses déjà vues ou bien de tenter dans l’inédit. En bref se laisser le nez au vent, ouvert à l’envie qui s’en vient.

Où il te plaira tu publieras : A force de vouloir tout compartimenter dans des blogs, des tumblr, des zéros-sociaux, survient l’éparpillement et pourtant mon nom de domaine c’est bien pelmel. Alors tant qu’à faire autant s’en servir. Et, pour le moment, je pense conserver le design minimaliste de ce site.

Du temps pour faire tu te laisseras : C’est le plus important sans doute, prendre un peu de temps pour laisser l’inspiration venir, se réserver une heure de temps en temps (comme maintenant pendant que j’écris). Il est facile de se laisser déborder par le travail, le quotidien et voir les semaines passer sans rien faire. C’est peut-être une hygiène créative de se donner un peu de temps face à une feuille blanche et de laisser les choses venir. Au pire il y a toujours des exercices de ce cher Raymond Queneau.

Voilà donc dans les grandes lignes ce que je decide de faire cette année et mon credo sera que j’y crois dur comme faire.

PS : Ce billet a été inspiré par le projet 2017 d’Agoaye que je suivrais sans doute en dilettante.

Notes

  1. Je trouve ce mot très vilain dans un cadre personnel, si vous avez mieux je suis preneur

Faites des trucs

En cette période où les injonctions de prise de résolutions pleuvent, je vais y aller de mon petit laïus en vous invitant à prendre une seule résolution mais une très importante : En 2016, faites des trucs!

Consciemment ou non c’est celle que je prend depuis des années mais cela fait finalement peu de temps que j’ai vraiment mis des mots sur cela.

Et pi fanny!

Il s’avère que je me rends chaque année à Sud Web et que là bas j’ai environ un milliard d’épiphanies par jour (rep à ça Jesus) dont j’oublie quasiment la totalité en rentrant chez moi. Il en reste toujours une ou deux qui traînent et qui me font l’année voir un peu plus. En 2015 je n’y ai pas coupé.

C’était pendant les élaboratoires, lors d’une session de thérapie de groupe discussions initiée par deux étudiant en quêtes de réponses pour leurs nombreuses questions qui pourraient se résumer à « comment vais je faire pour trouver un job cool qui me plait avec une formation bien en deçà de mes attentes de geek/geeke? » La discussion a donc tourné autour de différents sujets ou conseils sur ce qu’il était possible de faire. Et puis l’ami Bruno Bord1 a pris la parole pour résumer un peu le débat :

« Comme le dis si bien Antoine Vernois2, Faites des trucs ».

Et là dans mon esprit :

C’est exactement ce que je fais depuis des années et, surtout, c’est ce que j’aime faire : faire des trucs, expérimenter, commencer quelque chose pour voir où cela va me mener. Conscientiser ça m’a permis également d’identifier plusieurs points qui ont évoluer dans ma façon de faire des trucs.

Les premiers pas…

Ce qui a pas mal changé au cours des dernières années, c’est la façon dont je commence les trucs. Il y’a encore quelques années je pensais trop en mode projet. Avant de faire un truc, il me fallait un temps certain de maturation en tête, puis un plan. De même j’avais plein de trucs dans la tête et je perdais du temps à tenter de classifications et de priorisation ce qui fait que beaucoup de trucs sont resté en stand-by.

Depuis quelques années, j’ai simplifié  ma manière de faire et j’essaie de plus souvent commencer des trucs et de faire un premier pas. Par exemple, cela faisait quelques années que je me disait qu’il me faudrait changer d’hébergement, migrer mes sites vers plus d’espaces et d’autonomie. J’avais même commencer à établir un plan de migration mais ça tournait en rond. Tout ce qu’il fallait faire c’est le premier pas, et ce premier pas c’était simplement d’activer un hébergement ailleurs. Tout le reste en découle par la suite. Certes au final j’ai pas fait tout dans les règles de l’art mais est ce que c’était vraiment nécessaire? L’essentiel est de démarrer donc.

Une question d’importance

J’ai aussi découvert qu’il n’y a pas de petits ou de grands trucs. C’est sûr que c’est plus prestigieux de faire des trucs énormes, qui ont du succès, où une grosse partie du truc repose sur soi. Mais il est aussi important de faire en fonction du temps et de sa disponibilité, de sa condition de forme aussi. Parfois faire un petit truc en quelques minutes, une gribouille, un petit programme, ça peut vraiment changer les idées. C’est la même chose quand on veut apporter son aide sur un projet. Un aide ponctuelle sur l’organisation d’un événement, des traductions sur  un projet open source ça peut faciliter la vie des organisateurs et mainteneur. Il ne faut donc pas se censurer en fonction de l’ampleur du truc.

Une question de physique

Pendant très longtemps, j’ai fait des trucs sur mon ordi : j’écrivais, je traitait des photos, je codait aussi beaucoup. Je le fais toujours mais je fais aussi de plus en plus de trucs avec mes mains, des trucs qui n’ont rien à voir avec les ordinateurs ou si peu. Cela à commencé, entre autre, quand mon petit prince m’a demandé de lui dessiner un cheval et je m’y suis attelé avec des résultats qui m’ont plu.

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Et c’est vrai que faire des trucs en tout genre c’est bien. Il ne faut pas se limiter à ce qu’on sait faire ou l’environnement dans lequel on est le plus à l’aise. Faire des trucs de ses mains c’est un plaisir différent. Personnellement je le trouve souvent plus épanouissant, je vois les choses se créer au fur et à mesure. C’est parfois frustrant quand on n’arrive pas à obtenir ce que l’on veut mais il faut être patient et revenir sur son truc plusieurs fois. Le résultat est très gratifiant. Outre le dessin, j’ai récemment découvert le tirage cyanotype, un truc dont je reparlerai ici.

Point important aussi de faire des trucs de ses mains, c’est qu’on peut conserver le truc par devers soit ou bien l’offrir. Enfin, comparativement à des trucs informatique et dématérialisé, réaliser un truc d’ordre matériel vous mets tout suite dans l’instant. Si, comme moi, les vélos tournent vraiment très vite dans la tête, c’est on ne peut plus reposant.

Question de partage

Pour conclure, je trouve très important de partager les trucs que l’on fait. L’idée n’est pas de dire « regarder le truc que j’ai fait »3  mais juste de faire plaisir ou de partager pour le bien commun. Je pense bien sur à l’open source. Quand aux trucs fait avec les mains, c’est l’occasion d’un cadeau désintéressé.

Voilà donc pour 2016, je le redis, faites des trucs.

Notes

  1. Oui ça name droppe à mort
  2. Je l’ai d’ailleurs revu en conf quelques temps plus tard et il dit vraiment ça, parfois même plusieurs fois dans la même phrase
  3. D’ailleurs à ce propos je veux clarifier un petit truc, on ne fait pas un truc pour en parler, en revanche il y’a des tucs qu’on fait qui mérite d’être partagé

On réouvre, dialogue avec moi même

Toc, toc…

Oui c’est ouvert.

Ha bon tu es sur?

Rien n’est sur mais oui je pense que cette fois c’est ouvert pour de bon.

Et pourquoi ce retour?

Une envie d’écrire qui est revenu suite à des projets un peu fou mais avortés d’autres plus aboutis et puis le NaNoWrimo (on en reparlera d’ailleurs). Il y’a aussi l’envie d’avoir un petit espace à moi sur le web, de parler de ce que je fais et sais faire. Tu as dit design de soi?  Oui ça aussi on en reparlera.

Et ça va parler de quoi?

Comme le sous-titre l’indique, ce sera des mots sur la photo et l’info, parfois sur le vélo. Je vais privilégier les retours d’expériences, les compte-rendus aux réflexions et, surtout, aux réactions. L’idée est de parler de mes coups de cœurs, de mes expériences, en bref de ce qui me meut. Vachement bien non?

Tu t’es pas foulé pour le style.

Oui, mais j’ai déjà perdu trop de temps à chercher un thème qui va bien, à chercher à utiliser des moteurs divers et variés. A faire du medium ou du tumblr. Baste… Un wordpress, un thème de base et un petit fond qui va bien et puis on verra plus tard si le besoin se fait sentir de changer tout ça.

Et pourquoi ce billet?

Parce qu’il faut bien recommencer par quelque chose et qu’un billet comme ça finira dans les limbes. En tout cas c’est toujours drôle à écrire. J’espère que ça ne me fera pas rire jaune.

Quoi dire de plus?

Et bien à bientôt.

OK