En 2022 j’ai démissionné de mon ancien travail et acheté un vélo. Ce sont deux actions que j’aurait du faire bien avant mais que j’ai tardé à réaliser. Elles ne sont pas vraiment liés mais, quelque part l’achat du vélo suite à ma démission avait pour but de plus facilement rejoindre mon futur travail. Depuis j’ai fait du chemin dans tout les sens du terme.
En tout j’ai du faire un peu plus de 3000 kilomètres en 2022 avec mon vélo acoustique et électrique et je devrais atteindre les 4000 kms cette année. C’est une estimation au doigt mouillé car mon compteur a rendu l’âme en septembre dernier et, long story short, je ne mesure plus mes trajets. Je réalise entre 30 et 40 kms de trajet par jour de travail, 3 fois par semaine, sans compter les à-côtés (RDV médicaux, courses, loisirs). Si je cumule avec les kilomètres réalisés par mon épouse, nous sommes à 6000 kms par an. C’est quasiment ce que nous avons fait en voiture en 2022.
C’est ce qui a amené un peu la réflexion autour de notre changement de mode de mobilité qui dure depuis quelques années. Sans les deux vélos achetés en 2021 et 2022, nous aurions du trouver une autre solution. Pour faire entre 90 et 120 km par semaine, une seconde voiture aurait du être trouvé. J’imagine qu’on peut, pour le prix de deux vélos électrique, trouver une petite voiture. C’est un choix possible notamment quand on doit transporter des enfants, grand-mères, armoire normande. Cela dit, avec les nouveautés en matière de long tail, les vélos pouvant transporter du monde sont de plus en plus courant. Une fois l’investissement fait, pour le vélo il ne restera plus que quelques frais à payer. Il ne faut pas négliger de dépenser une centaine d’euros pour se protéger des vols avec une assurance si jamais ça arrive. Pour la voiture c’est une autre histoire mais on le sait déjà.
Et même sans avoir une deuxième voiture, le fait de ne pas utiliser le vélo nous aurait conduit à utiliser plus notre voiture principale. Effet assez intéressant de ce mode de déplacement mixte, nous sommes passé dans la catégorie des petits conducteurs. Habitant dans une ZFE qui le prend en compte, nous pouvons repousser la date fatidique de remplacement de notre véhicule. D’ailleurs il ne faut pas hésiter à lire Olivier Razemon sur ce sujet.
Quand j’ai commencé à vélotafer en 2010, je ne me doutais pas vraiment de l’importance que prendrait ce mode de déplacement, ni qu’il finirait par prendre plus de part que la voiture ou les transports en commun. Cela dit je dois tout de même cela à un réseau de pistes plutôt sure. A la campagne, par exemple, la question ne serait poserait pas de la même manière. D’un point de vue forme, je me suis rendu compte, cette année, que c’était tout de même moins important avec une assistance électrique, même si ça s’impose toujours.