[Vendredi Lecture] : Ecouter de la prose…

Pour mon #VendrediLecture, je voulais évoquer les derniers romans que j’ai écouté. J’ai redécouvert un catalogue d’ouvrage audios que propose les médiathèques de la métropole de Montpellier1 et, à défaut de pouvoir lire, j’écoute, pour m’endormir des romans. 

J’assume de ne pas tout entendre et de me laisser emporter par le sommeil au beau milieu d’un chapitre. De toutes façons les applications utilisées se coupent à la fin de celui-ci. C’est assez étrange mais pas déplaisant de suivre des histoires entrecoupées de moment de total abandon. Parfois je reviens sur les chapitres et parfois non et donc voilà la liste de mes dernières audio-lecture.

Cher Connard de Virginie Despentes lu, entre autre, par Béatrice Dalle2. Que dire à part que le roman épistolaire est une très bonne entrée en matière dans les livres audios. Ici chaque personnage a sa voix, c’est assez ambitieux d’avoir plusieurs acteurs. J’ai déjà un peu parlé ici de ce roman donc je n’en dirai pas plus.

Vivre Vite de Béatrice Giraud lu par Micky Sebastian. Je n’ai pas d’affinité particulière pour les prix. Ce n’est pas ça qui guide ou bien m’interdit des lectures mais le résumé du roman m’a interrogé. J’ai donc enchainé Cher Connard par le dernier prix Goncourt. Ici, l’autrice et narratrice raconte les différents événements ayant conduit à l’accident qui coûtera la vie de son compagnon, en 1999. A travers des courts chapitres tout se ramifie pour arriver à la tragédie finale. C’est un ensemble de « et si… » qui transforme un jour ordinaire en un jour tragique. Le livre a étrangement résonné en moi car il raconte aussi une époque, cette fin du XXe siècle où, à titre personnel, je m’ouvrais à une culture évoqué dans le roman : la musique et la littérature de l’époque, l’écoute de la musique qui ne se streamait pas encore vraiment. Bref un très beau roman que j’ai apprécié écouter.

La ligne de nage de Julie Otsuka lu par… Micky Sebastian. Je l’ai vite abandonné car la lectrice étant la même que Vivre Vite, j’ai été perturbé que deux livres aient la même voix de manière aussi rapproché. C’est un des inconvénients de ce système finalement.

Si ça saigne de Stephen King lu par Philippe Résimont et Maxime Van Santfoort. Après un roman épistolaire et un roman confession, une histoire qui fait peur. Plus précisément ce sont quatre nouvelles3 fantastiques. Pour la première fois un même lecteur joue plusieurs personnages et parfois ça marche bien, des fois c’est un peu plus difficile, ne serait-ce que pour les personnages féminins. Que dire des histoires ? J’aurais du mal Comme souvent avec Stephen King c’est très efficace et plonge rapidement le lecteur (ou l’auditeur donc) dans un univers très imagé. Stephen King est, parait il, l’auteur le plus adapté au cinéma et, en lisant ses ouvrages on comprend pourquoi. Outre des idées originales, il n’est pas avare en description qui mettent dans l’ambiance. L’ensemble des droits d’adaptation des quatre nouvelles ont été acquis très rapidement avec déjà l’adaptation du Téléphone de M. Harrigan, la première des nouvelles.

Voilà pour cette première session, maintenant en cours Vers les étoiles de Mary Robinette Kowal qui promet d’être très sympathique.

Notes

  1. Et je pense qu’elle ne doit pas être la seule à le faire
  2. Qui évoque Béatrice Dalle tout en jouant un autre personnage
  3. Dans le jargon de Stephen King ça vaut un roman français

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *