L’esprit est parfois taquin et gomme avec le temps les mauvaises choses comme les bonnes. Dans un cas c’est bien, mais dans l’autre on fini par oublier ce qui nous fait à un moment prendre un billet pour une conférence à l’autre bout de la France ou presque.
Et voilà, j’avais oublié que SudWeb est la conférence qui me fait du bien. Je suis arrivé jeudi soir sur Bordeaux stressé par mon voyage, ma semaine où rien n’avait marché, mes courtes nuits… Bref le vendredi matin je n’étais pas forcément encore dans le mood.
Et puis les présentations ont démarré et ce sont enchaînées et je me suis rappelé. Ce n’est pas tant que les participants et les orateurs sont des personnes exceptionnelles et bienveillantes. Elles le sont bien sur. C’est surtout qu’elles sont plus de 180…
Difficile de résumer l’ensemble des conversations que j’ai pu avoir avec les uns et les autres. Tout ce que je peux dire c’est que, cette année, n’ayant pas à faire les photos, j’ai pu en profiter pleinement. D’ailleurs mon appareil est resté quasiment tout le temps dans son sac.
Je renonce à faire un détail exhaustif de toutes les confs tellement je les ai toutes trouver tellement intéressantes et riches d’enseignements. Ce que je retiens surtout ce sont des rappels ou des découvertes. Par exemple Stefanie Posavec m’a rappelé combien il était important de se garder un projet où on peut faire des erreurs. Imperfection is a sign of exploration. Je conseille d’ailleurs vivement le projet Dear Data qu’elle a mené pendant une année avec une de ses amie. Roxane m’a rappellé les questionnements que j’ai pu avoir tout au long de ma carrière et je vois venir, trop, rapidement ceux de ma fille. Thomas aussi avec les valeurs de LEGO m’a parlé des mes enfants et des jeux qui les caractérisent.
En bref de très belles présentation, mais le plus SudWeb est venu en fin d’après midi quand les participants ont découverts la surprise que les organisateurs leur avaient réservé : le goodies à coudre soi même sans aiguille. Mais avant Mylène L’Orguilloux, la créatrice du goodies, nous a parlé de son métier et de comment elle essaie, à sa mesure, de le révolutionner. J’ai découvert le courant zéro waste et c’est clair que je ne vais plus regarder mes t-shirts pareil.
Comme les bonnes choses ont, malheureusement, une fin, il y’a toujours une seconde journée à SudWeb pour prolonger la magie pendant encore 24h. Le principe est cette fois que chacun vient avec ce qu’il a envie de faire et propose (ou pas) un atelier aux autres participants. Les sujets sont aussi divers que des questions sur ES6 que les dessous des fiches de paie ou des ateliers échanges autour de bonnes pratiques professionnelles.
Pour ma part je n’ai rien proposé, je me suis laissé guider par l’envie de tester des trucs comme par exemple comprendre enfin comment faire des pleins et des déliés avec Laurence Vagner ou bien lire à voix haute avec Pauline Calmé. Les sujets informatiques j’aurais l’occasion de les creuser ailleurs.
En bref, ce fut un super moment hélas trop court. J’ai beaucoup appris, fait ce que j’aime, dans un environnement qui déborde de bienveillance où on vient vraiment comme on est. Vivement l’année prochaine, en famille peut-être